Synopsis

28 décembre 1895. Dans le Salon Indien, au sous-sol du Grand Café à Paris, quelques curieux assistent, médusés, à la naissance d'une nouvelle forme de spectacle : le cinéma. Un siècle et des poussières plus tard, le cinéma abandonne sa première peau pour la nouvelle idole numérique. Malgré tout, quelques irréductibles perpétuent les gestes qui, chacun à leurs manières, rendent à la pellicule sa mémoire, ses histoires et sa vitalité.

Bande annonce #1




Bande-annonce faite avec des images non retenues au montage !

Bande annonce #2



Bande-annonce faite avec des images non retenues au montage !

Bande annonce #3



Bande-annonce faite avec des images non retenues au montage !

L'Atelier MTK

Le labo des Alchimistes est l'Atelier MTK, situé à St Martin le Vinoux - une commune jouxtant Grenoble, donc on peut presque dire Grenoble, vu que la gare de Grenoble est à quinze petites minutes à patte du labo !

La meilleure description qui puisse en être faite est celle d'Etienne Caire - hôte, habitant et âme du lieu depuis belle lurette - dans la très bonne anthologie de lieux d'expérimentations cinématographiques en Europe : Kinetica, publié par le Gran Lux ! (Merci à Gaëlle et Olivier de nous permettre de lire ces quelques pages en ligne et dans leur mise-en-page originelle !)





Pour celles et ceux qui souhaitent lire la suite et découvrir les autres lieux, vous pouvez vous en procurer un exemplaire du livre par ici !




Un combat d'arrière-garde ?

Article paru dans le troisième numéro de Smala Cinéma (revue).




Petites mises-à-jour de l'article : pas mal de nouvelles du côté de Ferrania, qui a mené avec succès une campagne de financement participatif pour pouvoir acquérir les machines nécessaires afin d'augmenter l'échelle de leur production et ainsi proposer des tarifs acceptables pour leurs nouvelles pellicules.

Par ailleurs, il semblerait qu'une coopérative d'acheteurs se mette en place à l'initiative de l'AMIA Film Advocacy Task Force, afin de faciliter la négociation avec Kodak pour l'achat en gros. 

En effet, le fabricant américain serait prêt à continuer à produire de la pellicule s'il est sûr de vendre tout un master roll d'un coup, soit une surface de 6000x4,5 pieds (env. 1800x1,35m), ce qui correspond à 235 boîtes de 300m en 35mm (soit plus ou moins quatre heures), ou le quadruple en boîte de 120m de 16mm ! L'AMIA souhaiterait même proposer à la société de Rochester de remettre en vente des "vieilles" émulsions (comprendre des nouvelles pellicules faites avec d'anciennes recettes !), si la pré-vente du master roll était assurée... Voilà peut-être l'occasion de redécouvrir le véritable cachet des images du passée, avec les bonnes recettes d'antant !

Sur une base plus concrète, les dernières visites chez Kodak (1) nous apprennent que le format le plus vendu en terme de volume est le 70mm, et que les ventes super 8 déclinent beaucoup moins vite que tous les autres formats. Conséquence : le super 8 et le 70mm risquent de survivre au 35mm et au 16mm, et pourraîent être dans le catalogue de Kodak jusqu'à la toute fin !

Enfin, il semble que la production de pellicule de tirage couleur (celle que l'on voit dans les salles) ait été arrêtée en 2014 (afin de liquider les stocks !), mais pourrait néanmoins reprendre en 2015...

Affaire à suivre !

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(1) Merci à Richard Tuohy et Diana Barrie du Nanolab pour leur compte-rendu !